ne prête pas l’oreille
aux lamentations
d’un siècle
impuissant
j’affronterai janvier
comme les tiges sèches
du rudbeckia sauvage
avril c’est juste
une pause
entre l’éclair
et le tonnerre
en juillet, le champ
des tournesols
sera mon horloge
et il serait merveilleux
de faire une halte
dans un éternel
septembre