Monday, 31 August 2020

septembre

c’est la morsure
dans la chair
des mots
qui annule le vide,
les vieux murs

j’aime l’odeur
de l’humus sous
les feuillages
de septembre et
ton regard nomade

(le vent souffle
toujours de l’ouest)
tes doigts griffonnent
le parcours anonyme
des nuages