qui nous guérissent
de l’envie de faire
toujours autre chose
(nos cœurs trépignent
d’impatience, figés
dans un futur
antérieur)
et sitôt
qu’on s’éloigne
des nuances tactiles
de la lumière,
le poème
se tient debout
tout seul,
les épaules en avant
comme la proue
des navires