je répète les mêmes mots que je dérobe au chuchotis de la source
c’est plutôt le deuxième regard pour déchiffrer l’égarement indolent des nuages et comprendre les dégâts profonds des sèves sur le torse d’un vieux saule
on ne s’excuse de rien (coupés du monde) on persiste dans l’imposture de ces blessures fantômes tout de même, on défend avec véhémence tout un bazar de mots pour gommer l’aspérité d’un temps irréparable