c’est parce que je travaille dans les coulisses de l’invisible je me souviens presque chaque mot contredit par le froncement de tes sourcils descendre (sans y penser) à la machine à saccager les souvenirs
laisse-moi entrer dans l’au-delà de ton regard qui distille la mer houleuse, plus loin que le barrage gigantesque de la Voie lactée, dans cette région anéantie par la modulation silencieuse de la neige