je suis la trace de l’herbe brûlée (cette cartographie des galaxies entières aspirées) je suis le chemin chancelant de l’été, colonne dressée dans le sillage de l’ombre
tangled old reeds in the mild thaw last breath of winter
l’espoir s’apprend par le pouls léger des nuits chaudes et la verve intarissable des mésanges l’espoir n’existe que dans l’amnésie des premières givres et la rotation des astres bien-aimés
on est encore loin de l’effacement transitoire du matin la mer resplendissante aux lourdes parures forgées par l’armure démantelée du soleil
il y a trop de mots sans sommeil tout est là ancré dans la trame infatigable des vagues pour récupérer le mécanisme articulé, intemporel du désir
ils ne se trompent jamais les acrobates du rêve mais tu le sais déjà qu’il faut se méfier de la sale timidité du temps nourri avec les élucubrations du présent