aliénés de nous-mêmes on s’enivre de la parole (approximation fulminante du cœur) dans sa matrice ornée, ballottés entre ses hyperboles évasives, en colère
aux fiançailles des aubépines ils s’embrassent avec ostentation (en chute libre) leur corps désobéissant à l’hiver errant (après de longs conciliabules) je serai leur diapason atone
couverts par le son calfeutré de la pluie (interférence qui grésille et se cogne sur la vitre) ne dis rien, on invente ce continent friable sorti de la parole disjointe