on a tant regardé
la mer
affamés de sa force,
égaux à nous-mêmes
je garde pour moi,
le poème
qui hisse la voile
par-dessus
le tango
tourbillonnant
des vagues
ce qu’il nous reste c’est notre regard qui cherche la sauvage symétrie des nuages / what's left is our gaze that seeks the wild symmetry of the clouds
Friday, 31 May 2019
Tuesday, 28 May 2019
liens invisibles
c'est où
la frontière
entre les cyclones
clandestins
de l’été ?
j’efface les traces
de tout passage
et je te cache
au-dedans
des signes vitaux,
dans le centre
très doux
des raisins noirs
la frontière
entre les cyclones
clandestins
de l’été ?
j’efface les traces
de tout passage
et je te cache
au-dedans
des signes vitaux,
dans le centre
très doux
des raisins noirs
Saturday, 25 May 2019
la voix des amoureux
il n’y a pas
de raison
pour ce vacarme
impardonnable
(axiome d’innocence)
la voix des amoureux
qui s’éloignent
en écorchant
le sens de la tendre
voyelle,
demi-dieux, ils sont
éternellement
solitaires
de raison
pour ce vacarme
impardonnable
(axiome d’innocence)
la voix des amoureux
qui s’éloignent
en écorchant
le sens de la tendre
voyelle,
demi-dieux, ils sont
éternellement
solitaires
Sunday, 19 May 2019
l'engrenage du rêve
ces jours
sont partis,
tu te rappelles
à peine le mantra
des eaux
stagnantes
et l’engrenage
copié-collé
du rêve
donne-moi
le vert clair
et la peau suave
des feuilles
avec leurs
dents de lumière
sont partis,
tu te rappelles
à peine le mantra
des eaux
stagnantes
et l’engrenage
copié-collé
du rêve
donne-moi
le vert clair
et la peau suave
des feuilles
avec leurs
dents de lumière
Sunday, 12 May 2019
rêve unique
il vient de toi
ce rêve unique,
la plus rare
hypocrisie
des formes
le moment vrai
qui nous épargne
de la morsure
d'ancre
au fond des mers
infranchissables
ce rêve unique,
la plus rare
hypocrisie
des formes
le moment vrai
qui nous épargne
de la morsure
d'ancre
au fond des mers
infranchissables
Wednesday, 8 May 2019
mai
les arbres
viennent de sortir
leurs feuilles nouvelles
(réjouis-toi !
âme sans repos)
pour alléger
le poids des pétales,
je te pousse
vers les étoiles livides
et je te tire
de la sarabande
de nos mots collés,
indivisibles
viennent de sortir
leurs feuilles nouvelles
(réjouis-toi !
âme sans repos)
pour alléger
le poids des pétales,
je te pousse
vers les étoiles livides
et je te tire
de la sarabande
de nos mots collés,
indivisibles
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