nous avons goûté au subterfuge des vagues pour franchir l'étrangeté d’un temps innommé, (seuls les mots) pour embrasser la lumière filtrée à la pointe de tes cils
mais qu’il est beau le joueur de l’âme (marchand des rêves) il fait des promesses imprévisibles comme les traces rondes de la pluie évanouie dans le sable
nul pays autre que la métamorphose (tu me diras : ce ne sont que des mots) pour apprendre à être consubstance, débris d’un temps disloqué qui vibre sur la rétine