dans la forêt
nue, le ruisseau
sinueux mord
les racines
des saules
pleureurs
tes yeux secrètement
parsèment
des lunes
surexposées
vagabondes
(chaque regard
est une séparation)
ce qu’il nous reste c’est notre regard qui cherche la sauvage symétrie des nuages / what's left is our gaze that seeks the wild symmetry of the clouds