ce chemin remplit
un autre chemin
(jour et nuit, toute chose
ne peut être pensée)
il a fallu le merle
et le vent
devant nous
trop proche,
ton regard
pèse sur l'ombre
des sycomores
la fable est un chemin
à contre-courant
tes doigts écrivent
des éclairs
glissés
imperceptiblement
dans l'été vorace
idiome solaire
qui dévoile
la caresse et
la simplicité du sable
couleur
d'enfance
berceuse
paisible
confusion
insupportable
piétinement
illogique
mémoire
inimitable,
sans toi
abrazar la caída
este hilo
se rompe
conmovedoramente,
vienes a través de otros caminos
de limón y de jade
dieux inquiets
d'herbe
et de lueur
le silence des couteaux
se mêle
à la chair des mots
et l'air tranquille
du soir
vestale intouchable
lavée par l'eau
de la pluie,
épuisée dans la pureté
de la flamme
tu me manques,
je te connais déjà
dans le tissu
du maintenant